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pseudo55
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129 Re: Blog de Pseudo55. Jeu 17 Juin - 10:23
pseudo55
Légende du Gang
Je reprend le poker début juillet GL a vous tous
131 Re: Blog de Pseudo55. Dim 4 Juil - 11:34
pseudo55
Légende du Gang
Satellite pour un tournoi a 500€ de prize
132 Re: Blog de Pseudo55. Dim 4 Juil - 11:38
pseudo55
Légende du Gang
Il organise des free toute les h, profitez en tant qu'il n'a pas trop de joueurs
140 Re: Blog de Pseudo55. Jeu 8 Juil - 17:26
pseudo55
Légende du Gang
4e fois de suite ITM
Dernière édition par pseudo55 le Jeu 8 Juil - 19:42, édité 1 fois
141 Re: Blog de Pseudo55. Jeu 8 Juil - 18:34
pseudo55
Légende du Gang
Cette fois si la première place ne ma pas échapper
143 Re: Blog de Pseudo55. Jeu 8 Juil - 20:51
pseudo55
Légende du Gang
Sortie 4éme avec AK vs 9, un 9 sur la river
146 Re: Blog de Pseudo55. Ven 9 Juil - 15:40
pseudo55
Légende du Gang
Écrit par pseudo55- Team pokergang.biz
Introduction
Important a savoir
* Tout le monde commet des erreurs, mais certains joueurs plus que d'autres
* Vos gains proviennent des erreurs commises par vos adversaires
* Vos gains proviennent de votre capacité à éviter de commettre des erreurs
Au poker il existe une règle essentiel : à chaque fois que vous amenez l'adversaire à commettre une erreur, vous réalisez un profit.
Mais l'inverse est également vrai : à chaque fois que vous commettez vous-même une erreur, vous subissez des pertes.
Bien entendu, il arrive que votre adversaire commette une énorme erreur, en payant par exemple toutes vos mises jusqu'à la river avec une poubelle, pour finalement toucher la carte miracle qui lui permet de remporter le pot. Cela arrive même régulièrement.
Malgré tout, si l'on s'en tient à une approche professionnelle du poker, cet adversaire perd de l'argent en jouant ainsi . Il a commis une grosse erreur, erreur qu'il répètera encore et toujours. Sur le long terme cette erreur lui fera perdre plus d'argent qu'elle ne lui en fera gagner. Le présent ne compte pas. Seul compte le bilan après une semaine, un mois, voire une année (on appelle cela: le long terme).
Si vous avez envie de jouer un poker gagnant, de faire fructifier votre bankroll sur le long terme, si vous avez éventuellement l'ambition d'accéder aux limites les plus hautes, alors vous avez tout intérêt à tenir compte dès aujourd'hui des recommandations décrite dans cet article.
LA BONNE APPROCHE
* J'essaye de commettre le moins d'erreurs possible, ce qui me permet d'augmenter mes gains.
* J'essaye d'amener mes adversaires à commettre le plus d'erreurs possible, ce qui me permet d'augmenter mes gains.
Cet article vous présente les 10 erreurs du débutant les plus fréquentes. Essayez d'avoir le regard le plus critique possible sur vous-même en vous demandant à chaque fois si vous vous reconnaissez. Plus généralement, cet article vous permettra de comprendre quelles sont les erreurs commises par vos adversaires et d'où proviennent vos gains.
1 : Jouer trop de mains de départ
LE PROBLÈME
C'est une réalité mathématique : au maximum 15% des mains de départ sont rentables sur une table de 9 joueurs. Jouer une main faible équivaut à jouer à la loterie avec une espérance de gains négative (EV-).
Si vous vous trouvez par exemple en fin de parole derrière 2 joueurs déjà entrés dans le coup et que vous payez 1 SB (petite blind) pour voir le flop avec une main telle que A2o, le gain escompté sera alors inférieur au SB investi. Bien sûr, de temps a autre on a de la chance et on gagne, mais à long terme on réalise des pertes inéluctables.
La patience est la vertu principale d'un joueur de poker. Ne pas en faire preuve et ne pas être capable d'attendre les bonnes cartes constitue une erreur commise par de nombreux débutants.
LA SOLUTION
Cette erreur est très simple à éviter d'un point de vue technique. Jouer avec la table des mains (bientôt disponible sur pokergang.biz) Avec cette table vous pouvez être sûr de ne jouer que dans des situations rentables à long terme.
Concernant l'approche qui doit être la vôtre, une seule chose à dire : si vous n'êtes pas capable de faire preuve de patience, vous n'irez pas bien loin.
2 : Cold call avec des mains faibles
LE PROBLÈME
Le cold call est un terme qui désigne quand vous payez directement une double mise. Quelqu'un relance avant vous et vous payer directement la relance - c'est ce qu'on appelle un cold call. Vous payer 2 SB, le BB plus la relance, afin de découvrir le flop.
Or, un call cold est rarement justifié. Pourquoi ??? Ceci a très bien été résumé par David Sklansky *1, célèbre joueur professionnel américain également auteur d'ouvrages théoriques, dans ce qu'il a appelé le Gap-Concept :
GAP-CONCEPT : On a toujours besoin d'une meilleure main pour suivre une mise adverse que pour miser ou relancer soi-même
Imaginez que vous avez AJ. Quelqu'un relance avant vous depuis le début de parole. Votre adversaire vous indique ainsi qu'il a une main premium (AA,KK,QQ,JJ,AK,AQ).
Les mains avec lesquelles on relance généralement en début de parole sont effet AA, KK, QQ, JJ, TT, AK, AQ, éventuellement AJ et 99. Vous êtes seulement en tête contre A10 et êtes à égalité avec AJ. Vous êtes derrière contre toutes les autres mains. Pourquoi investir de l'argent alors que rien ne vous y oblige ?
Si en revanche vous relancez avec AJ, en étant le premier à entrer dans le coup, vous avez de grandes chances d'avoir la meilleure main à la table. Vous pouvez éventuellement amener un autre joueur à coucher AQ s'il joue aussi tight que nous le recommandons.
Mieux, il se peut que des adversaires couchent des mains telles que 88 ou une paire inférieure, bien que AJ s'avère n'être qu'un outsider face à toutes ces mains. Vos adversaires ne savent pas que vous avez "seulement" AJ. Il pourrait tout autant s'agir d'une paire supérieure à la leur (99 ou plus).
Une paire a seulement 20% de chances de gagner contre une paire plus élevée. C'est pourquoi on ne doit pas non plus, en règle générale, payer directement une double mise avec une petite paire( 77,88,99). On est soit légèrement favori(55% vs 45%) contre deux overcards (AK ou AQ), soit un gros outsider contre une paire plus élevée ce qui constitue dans tous les cas une situation inconfortable. AQ relancée se défend donc contre les petites paires en agitant la menace d'une paire élevée. Au Hold'em, prendre l'initiative est un bien précieux.
LA SOLUTION
Tenez-vous en aux a la charts ! Vous en écarter ne vous mène à rien. Et à chaque fois que vous êtes face à une relance adverse, que vous regardez vos cartes et pensez "elles sont quand même pas mal", souvenez-vous du gap-concept et demandez-vous si votre main est vraiment assez forte pour un cold call. Votre main doit être bien plus forte que pour une simple relance.
*1: livre de David Sklansky:
Gambling for a Living by David Sklansky and Mason Malmuth
Getting the Best of It by David Sklansky
Hold'em Poker by David Sklansky
Hold'em Poker for Advanced Players, 21st Century Edition by David Sklansky and Mason Malmuth
Poker, Gaming, & Life by David Sklansky
Seven Card Stud for Advanced Players by David Sklansky, Mason Malmuth, and Ray Zee
Sklansky on Poker by David Sklansky
Sklansky on Razz by David Sklansky
Sklansky Talks Blackjack by David Sklansky
Small Stakes Hold 'em: Winning Big with Expert Play by Ed Miller, David Sklansky, and Mason Malmuth
Theory of Poker by David Sklansky
Tournament Poker for Advanced Players by David Sklansky
No Limit Hold 'em: Theory and Practice by David Sklansky and Ed Miller
Introduction
Important a savoir
* Tout le monde commet des erreurs, mais certains joueurs plus que d'autres
* Vos gains proviennent des erreurs commises par vos adversaires
* Vos gains proviennent de votre capacité à éviter de commettre des erreurs
Au poker il existe une règle essentiel : à chaque fois que vous amenez l'adversaire à commettre une erreur, vous réalisez un profit.
Mais l'inverse est également vrai : à chaque fois que vous commettez vous-même une erreur, vous subissez des pertes.
Bien entendu, il arrive que votre adversaire commette une énorme erreur, en payant par exemple toutes vos mises jusqu'à la river avec une poubelle, pour finalement toucher la carte miracle qui lui permet de remporter le pot. Cela arrive même régulièrement.
Malgré tout, si l'on s'en tient à une approche professionnelle du poker, cet adversaire perd de l'argent en jouant ainsi . Il a commis une grosse erreur, erreur qu'il répètera encore et toujours. Sur le long terme cette erreur lui fera perdre plus d'argent qu'elle ne lui en fera gagner. Le présent ne compte pas. Seul compte le bilan après une semaine, un mois, voire une année (on appelle cela: le long terme).
Si vous avez envie de jouer un poker gagnant, de faire fructifier votre bankroll sur le long terme, si vous avez éventuellement l'ambition d'accéder aux limites les plus hautes, alors vous avez tout intérêt à tenir compte dès aujourd'hui des recommandations décrite dans cet article.
LA BONNE APPROCHE
* J'essaye de commettre le moins d'erreurs possible, ce qui me permet d'augmenter mes gains.
* J'essaye d'amener mes adversaires à commettre le plus d'erreurs possible, ce qui me permet d'augmenter mes gains.
Cet article vous présente les 10 erreurs du débutant les plus fréquentes. Essayez d'avoir le regard le plus critique possible sur vous-même en vous demandant à chaque fois si vous vous reconnaissez. Plus généralement, cet article vous permettra de comprendre quelles sont les erreurs commises par vos adversaires et d'où proviennent vos gains.
1 : Jouer trop de mains de départ
LE PROBLÈME
C'est une réalité mathématique : au maximum 15% des mains de départ sont rentables sur une table de 9 joueurs. Jouer une main faible équivaut à jouer à la loterie avec une espérance de gains négative (EV-).
Si vous vous trouvez par exemple en fin de parole derrière 2 joueurs déjà entrés dans le coup et que vous payez 1 SB (petite blind) pour voir le flop avec une main telle que A2o, le gain escompté sera alors inférieur au SB investi. Bien sûr, de temps a autre on a de la chance et on gagne, mais à long terme on réalise des pertes inéluctables.
La patience est la vertu principale d'un joueur de poker. Ne pas en faire preuve et ne pas être capable d'attendre les bonnes cartes constitue une erreur commise par de nombreux débutants.
LA SOLUTION
Cette erreur est très simple à éviter d'un point de vue technique. Jouer avec la table des mains (bientôt disponible sur pokergang.biz) Avec cette table vous pouvez être sûr de ne jouer que dans des situations rentables à long terme.
Concernant l'approche qui doit être la vôtre, une seule chose à dire : si vous n'êtes pas capable de faire preuve de patience, vous n'irez pas bien loin.
2 : Cold call avec des mains faibles
LE PROBLÈME
Le cold call est un terme qui désigne quand vous payez directement une double mise. Quelqu'un relance avant vous et vous payer directement la relance - c'est ce qu'on appelle un cold call. Vous payer 2 SB, le BB plus la relance, afin de découvrir le flop.
Or, un call cold est rarement justifié. Pourquoi ??? Ceci a très bien été résumé par David Sklansky *1, célèbre joueur professionnel américain également auteur d'ouvrages théoriques, dans ce qu'il a appelé le Gap-Concept :
GAP-CONCEPT : On a toujours besoin d'une meilleure main pour suivre une mise adverse que pour miser ou relancer soi-même
Imaginez que vous avez AJ. Quelqu'un relance avant vous depuis le début de parole. Votre adversaire vous indique ainsi qu'il a une main premium (AA,KK,QQ,JJ,AK,AQ).
Les mains avec lesquelles on relance généralement en début de parole sont effet AA, KK, QQ, JJ, TT, AK, AQ, éventuellement AJ et 99. Vous êtes seulement en tête contre A10 et êtes à égalité avec AJ. Vous êtes derrière contre toutes les autres mains. Pourquoi investir de l'argent alors que rien ne vous y oblige ?
Si en revanche vous relancez avec AJ, en étant le premier à entrer dans le coup, vous avez de grandes chances d'avoir la meilleure main à la table. Vous pouvez éventuellement amener un autre joueur à coucher AQ s'il joue aussi tight que nous le recommandons.
Mieux, il se peut que des adversaires couchent des mains telles que 88 ou une paire inférieure, bien que AJ s'avère n'être qu'un outsider face à toutes ces mains. Vos adversaires ne savent pas que vous avez "seulement" AJ. Il pourrait tout autant s'agir d'une paire supérieure à la leur (99 ou plus).
Une paire a seulement 20% de chances de gagner contre une paire plus élevée. C'est pourquoi on ne doit pas non plus, en règle générale, payer directement une double mise avec une petite paire( 77,88,99). On est soit légèrement favori(55% vs 45%) contre deux overcards (AK ou AQ), soit un gros outsider contre une paire plus élevée ce qui constitue dans tous les cas une situation inconfortable. AQ relancée se défend donc contre les petites paires en agitant la menace d'une paire élevée. Au Hold'em, prendre l'initiative est un bien précieux.
LA SOLUTION
Tenez-vous en aux a la charts ! Vous en écarter ne vous mène à rien. Et à chaque fois que vous êtes face à une relance adverse, que vous regardez vos cartes et pensez "elles sont quand même pas mal", souvenez-vous du gap-concept et demandez-vous si votre main est vraiment assez forte pour un cold call. Votre main doit être bien plus forte que pour une simple relance.
*1: livre de David Sklansky:
Gambling for a Living by David Sklansky and Mason Malmuth
Getting the Best of It by David Sklansky
Hold'em Poker by David Sklansky
Hold'em Poker for Advanced Players, 21st Century Edition by David Sklansky and Mason Malmuth
Poker, Gaming, & Life by David Sklansky
Seven Card Stud for Advanced Players by David Sklansky, Mason Malmuth, and Ray Zee
Sklansky on Poker by David Sklansky
Sklansky on Razz by David Sklansky
Sklansky Talks Blackjack by David Sklansky
Small Stakes Hold 'em: Winning Big with Expert Play by Ed Miller, David Sklansky, and Mason Malmuth
Theory of Poker by David Sklansky
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No Limit Hold 'em: Theory and Practice by David Sklansky and Ed Miller
147 Fixe limite: les 10 erreur a ne pas commettre (2e partie) Ven 9 Juil - 16:07
pseudo55
Légende du Gang
3 : Limper avec AK ou des paires hautes
LE PROBLÈME
On observe encore et toujours des joueurs qui se contentent de suivre préflop avec des mains telles que AK ou AA, KK et QQ afin de tendre un piège à leurs adversaires. Ceci est presque toujours une erreur, voire même une grave erreur dans le cas de QQ, car la main sur le flop peut être aussitôt ruinée par deux overcards( 1 as ou 1 roi ou les 2). Si, par un comportement passif, on a invité plusieurs adversaires à voir le flop, la plupart du temps l'un d'eux aura touché quelque chose lorsqu'un A ou un K apparaitra. En revanche, contre un seul adversaire, les chances de gagner sont intactes.
Même AA est vulnérable face à plusieurs adversaires. C'est pour cette raison que l'on doit toujours essayer d'éliminer les blinds par une relance. On voit très souvent AA perdre contre une improbable double paire, uniquement parce que les blinds ont pu entrer en jeu à moindre coût.
De plus, le call cold étant monnaie courante aux limites basses, la relance avec AA apporte plus d'argent dans le pot que ne le ferait un call. Et comme sur le flop les adversaires suivent volontiers avec des tirages très marginaux lorsque le pot est gros (suite à la relance préflop), le joueur qui possède AA gagnera en moyenne encore plus d'argent.
LA SOLUTION
Jouez sans détours et tenez-vous en aux charts ! Pas d'astuces, pas de pièges ! Vous avez une bonne main avec laquelle vous devriez relancer ? Alors relancez ! On trouve toujours des débutants pour venir raconter qu'ils ont gagné un énorme pot après avoir limpé avec leur paire d'As et expliquer à quel point cette tactique leur réussit. Foutaises !
Le problème c'est que ce sont les mêmes qui viennent ensuite pleurer sur les bad beats après s'être fait craquer les As par 72o qui touche double paire, alors qu'ils leur aurait suffit de relancer et de ne pas offrir un flop gratuit au BB. De tels joueurs finissent en général rapidement broke. C'est pratiquement inévitable.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
4 : Jouer des mains potentiellement dominées
LE PROBLÈME
Certains débutants semblent avoir manqué les cours lorsque le thème du kicker a été abordé. Ils jouent une main comme par exemple A3o, touchent la paire d'As en remerciant le ciel et ne vont plus lâcher leur main jusqu'à l'abattage, où ils vont perdre contre une paire d'As supérieure ou mieux.
Celui qui joue volontiers de petits As tels que A9 (ou inférieur), assortis ou non, en début de parole, se retrouve souvent dominé par les autres mains. Si un As apparaît sur le flop, deux scénarios standards se présentent en général :
* Aucun adversaire ne possède d'As, tous se couchent et on gagne seulement un petit pot.
* Ou au contraire, un adversaire possède un As accompagné d'un meilleur kicker et on se retrouve avec une deuxième meilleure main coûteuse, avec laquelle on paie les mises sur le turn et sur la river pour s'en assurer.
D'autres exemples de mains potentiellement dominées, appelées "mains piège" ou "trap-hands", sont KJ, KT, QJ, QT et JT. Si l'on touche top paire avec ces cartes, on se heurte souvent à la main "légitime" avec un gros kicker. KJ est par exemple dominé par AK, KQ et AJ.
Les trap-hands ne devraient pas être jouées en début ou milieu de parole, car le danger de voir apparaître une main dominante d'ici la fin du tour est tout simplement trop élevé. Avec les mains dominées on gagne peu et on perd beaucoup !
LA SOLUTION
Laissez tomber les trap-hands et tenez-vous en simplement au charts. Le poker n'est pas un concours de beauté et le fait qu'une main possède une belle apparence ne signifie pas qu'elle soit profitable. Une main comme Roi-Valet a peut-être une bonne tête, mais elle peut vous créer de sacrés problèmes. On dit d'ailleurs que l'une des étapes les plus importantes dans l'évolution d'un joueur de poker c'est lorsqu'il est capable de coucher Roi-Valet.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
5 : Jouer des tirages trop faibles
LE PROBLÈME
Beaucoup de joueurs ne comprennent pas les concepts fondamentaux qui se cachent derrière la cote du pot et les outs, à savoir l'évaluation mathématique du risque lié à une enchère.
Il n'est effectivement pas simple de s'y habituer. Mais pour prendre des décisions correctes, c'est indispensable. Il faut surtout être capable de reconnaître quand il est temps de se retirer du coup.
Un tirage est une main incomplète pour laquelle au final tout se résume à l'espérance de gain : on devrait suivre une mise de l'adversaire uniquement si l'on gagne plus en moyenne que la somme à payer.
La plupart des joueurs suivent généralement trop. Ils ont par exemple A2o sur un flop KQ7 et se disent : "j'ai encore la possibilité qu'un As arrive, donc je paye".
Ils oublient qu'un As n'apparaît sur le turn qu'à 1 contre 15 et qu'on possède alors une main relativement faible (on perd contre un meilleur As et contre les mains encore plus fortes).
Suivre de façon fréquente dans de telles situations coûte une fortune sur le long terme. C'est en outre l'erreur la plus fréquente de vos adversaires, c'est de là que vous tirerez une grande partie de vos gains. Ils ne couchent pas leurs cartes. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir - après tout la carte dont ils ont besoin pourrait bien tomber. Le fait qu'ils aient bien trop payé leur importe peu, ils n'en ont de toute façon sans doute même pas conscience.
LA SOLUTION
Il est certes difficile de maîtriser les concepts de cote et d'outs étant donné que la connaissance de la théorie sous-jacente doit être sans cesse affinée. Cependant, il suffit de savoir comment on compte les outs, comment on les décompte, et comment on en déduit la probabilité d'améliorer sa main avec la prochaine carte (voir l'article sur les Cotes et outs : http://www.pokergang.biz/strategie-de-base-f20/les-cotes-et-outs-t5924.htm ).
LE PROBLÈME
On observe encore et toujours des joueurs qui se contentent de suivre préflop avec des mains telles que AK ou AA, KK et QQ afin de tendre un piège à leurs adversaires. Ceci est presque toujours une erreur, voire même une grave erreur dans le cas de QQ, car la main sur le flop peut être aussitôt ruinée par deux overcards( 1 as ou 1 roi ou les 2). Si, par un comportement passif, on a invité plusieurs adversaires à voir le flop, la plupart du temps l'un d'eux aura touché quelque chose lorsqu'un A ou un K apparaitra. En revanche, contre un seul adversaire, les chances de gagner sont intactes.
Même AA est vulnérable face à plusieurs adversaires. C'est pour cette raison que l'on doit toujours essayer d'éliminer les blinds par une relance. On voit très souvent AA perdre contre une improbable double paire, uniquement parce que les blinds ont pu entrer en jeu à moindre coût.
De plus, le call cold étant monnaie courante aux limites basses, la relance avec AA apporte plus d'argent dans le pot que ne le ferait un call. Et comme sur le flop les adversaires suivent volontiers avec des tirages très marginaux lorsque le pot est gros (suite à la relance préflop), le joueur qui possède AA gagnera en moyenne encore plus d'argent.
LA SOLUTION
Jouez sans détours et tenez-vous en aux charts ! Pas d'astuces, pas de pièges ! Vous avez une bonne main avec laquelle vous devriez relancer ? Alors relancez ! On trouve toujours des débutants pour venir raconter qu'ils ont gagné un énorme pot après avoir limpé avec leur paire d'As et expliquer à quel point cette tactique leur réussit. Foutaises !
Le problème c'est que ce sont les mêmes qui viennent ensuite pleurer sur les bad beats après s'être fait craquer les As par 72o qui touche double paire, alors qu'ils leur aurait suffit de relancer et de ne pas offrir un flop gratuit au BB. De tels joueurs finissent en général rapidement broke. C'est pratiquement inévitable.
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4 : Jouer des mains potentiellement dominées
LE PROBLÈME
Certains débutants semblent avoir manqué les cours lorsque le thème du kicker a été abordé. Ils jouent une main comme par exemple A3o, touchent la paire d'As en remerciant le ciel et ne vont plus lâcher leur main jusqu'à l'abattage, où ils vont perdre contre une paire d'As supérieure ou mieux.
Celui qui joue volontiers de petits As tels que A9 (ou inférieur), assortis ou non, en début de parole, se retrouve souvent dominé par les autres mains. Si un As apparaît sur le flop, deux scénarios standards se présentent en général :
* Aucun adversaire ne possède d'As, tous se couchent et on gagne seulement un petit pot.
* Ou au contraire, un adversaire possède un As accompagné d'un meilleur kicker et on se retrouve avec une deuxième meilleure main coûteuse, avec laquelle on paie les mises sur le turn et sur la river pour s'en assurer.
D'autres exemples de mains potentiellement dominées, appelées "mains piège" ou "trap-hands", sont KJ, KT, QJ, QT et JT. Si l'on touche top paire avec ces cartes, on se heurte souvent à la main "légitime" avec un gros kicker. KJ est par exemple dominé par AK, KQ et AJ.
Les trap-hands ne devraient pas être jouées en début ou milieu de parole, car le danger de voir apparaître une main dominante d'ici la fin du tour est tout simplement trop élevé. Avec les mains dominées on gagne peu et on perd beaucoup !
LA SOLUTION
Laissez tomber les trap-hands et tenez-vous en simplement au charts. Le poker n'est pas un concours de beauté et le fait qu'une main possède une belle apparence ne signifie pas qu'elle soit profitable. Une main comme Roi-Valet a peut-être une bonne tête, mais elle peut vous créer de sacrés problèmes. On dit d'ailleurs que l'une des étapes les plus importantes dans l'évolution d'un joueur de poker c'est lorsqu'il est capable de coucher Roi-Valet.
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5 : Jouer des tirages trop faibles
LE PROBLÈME
Beaucoup de joueurs ne comprennent pas les concepts fondamentaux qui se cachent derrière la cote du pot et les outs, à savoir l'évaluation mathématique du risque lié à une enchère.
Il n'est effectivement pas simple de s'y habituer. Mais pour prendre des décisions correctes, c'est indispensable. Il faut surtout être capable de reconnaître quand il est temps de se retirer du coup.
Un tirage est une main incomplète pour laquelle au final tout se résume à l'espérance de gain : on devrait suivre une mise de l'adversaire uniquement si l'on gagne plus en moyenne que la somme à payer.
La plupart des joueurs suivent généralement trop. Ils ont par exemple A2o sur un flop KQ7 et se disent : "j'ai encore la possibilité qu'un As arrive, donc je paye".
Ils oublient qu'un As n'apparaît sur le turn qu'à 1 contre 15 et qu'on possède alors une main relativement faible (on perd contre un meilleur As et contre les mains encore plus fortes).
Suivre de façon fréquente dans de telles situations coûte une fortune sur le long terme. C'est en outre l'erreur la plus fréquente de vos adversaires, c'est de là que vous tirerez une grande partie de vos gains. Ils ne couchent pas leurs cartes. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir - après tout la carte dont ils ont besoin pourrait bien tomber. Le fait qu'ils aient bien trop payé leur importe peu, ils n'en ont de toute façon sans doute même pas conscience.
LA SOLUTION
Il est certes difficile de maîtriser les concepts de cote et d'outs étant donné que la connaissance de la théorie sous-jacente doit être sans cesse affinée. Cependant, il suffit de savoir comment on compte les outs, comment on les décompte, et comment on en déduit la probabilité d'améliorer sa main avec la prochaine carte (voir l'article sur les Cotes et outs : http://www.pokergang.biz/strategie-de-base-f20/les-cotes-et-outs-t5924.htm ).
148 Fixe limite: les 10 erreur a ne pas commettre (3e partie) Ven 9 Juil - 16:41
pseudo55
Légende du Gang
6: Jouer passif avec de bonnes mains / le slowplaying
LE PROBLÈME
Beaucoup de novices au Hold'em me racontent ce qui suit : "Mes adversaires jouent avec toutes les cartes possibles. J'ai beau miser et relancer, ils ne se couchent pas, bien au contraire ils suivent jusqu'à la river. Sur la river ils obtiennent soudain la carte dont ils avaient besoin pour me battre. Il est donc préférable de ne pas miser !".
D'un point de vue mathématique c'est clairement une erreur : d'une part, vous faites ainsi cadeau de gains potentiels, et d'autre part vous donnez à vos adversaires la possibilité de voir la carte suivante gratuitement !
LA SOLUTION
Examinons un exemple d'un point de vue mathématique : vous avez AK, votre adversaire 97, le flop est K72. Pour l'instant vous êtes donc en tête. En moyenne, vous gagnez dans plus de 80% des cas.
Si vous pariez maintenant 2 $ et que votre adversaire vous suit, environ 80% des 4 $ placés dans le pot vous reviennent, c'est-à-dire 3,20 $, et seulement 0,80 $ à votre adversaire. Grâce à votre mise vous avez fait un bénéfice de 2,60 $ payé par votre adversaire.
Ces chiffres sont bien sûr des valeurs moyennes. Mais sur le long terme les valeurs réelles tendent exactement vers celles-ci. Chaque call non justifié de la part d'un adversaire vous rapporte de l'argent.
Que se passe-t-il cependant si un adversaire suit de façon justifiée ? Naturellement vous aimeriez qu'il se couche. Mais alors là aucune chance ! Vos adversaires suivent déjà avec trop de mains faibles. Vous ne pourrez pas les amener à coucher des mains légitimes.
Vous réalisez des bénéfices lorsqu'ils suivent avec des mains non légitimes. Ce que vous devez cependant faire à tout prix est de protéger votre main qui est en tête à l'aide de mises et de relances. Arrangez-vous pour qu'il soit aussi coûteux que possible pour votre adversaire de voir les prochaines cartes. Vous minimisez ainsi son bénéfice et maximisez le vôtre.
Que faire quand les mains sont si bonnes qu'elles ne doivent pas être protégées car elles sont de toute façon gagnantes ? On appelle ceci "sous-jouer" sa main (slowplayer). Étant donné qu'aux basses limites vos adversaires suivent trop, il est évident que le slowplay ne rapporte rien. D'abord, vos adversaires suivent de toute façon, ensuite, ils penseront le plus souvent que vous bluffez.
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7 : Ne pas parvenir à lâcher prise
LE PROBLÈME
Certains ont des difficultés à se séparer de leur main même lorsqu'il est évident qu'ils sont battus.
Scénario 1 : Vous avez A 5 au big blind. Le flop est A 4 J. Pas de couleurs ou de quintes possibles. Vous misez, un adversaire suit, un autre relance. Il est alors évident que vous êtes battu. Un calldown (payer sur tous les tours d'enchères) jusqu'à la river serait ici une terrible erreur.
Scénario 2 : Vous avez A A. Le flop est 7 8 9. Un joueur en début de parole mise, un autre suit, et un troisième joueur relance. Il est alors opportun de jeter votre paire d'As. Selon toute probabilité vous êtes déjà battu. Et si vous êtes encore en tête, le danger est grand que ce ne soit plus le cas sur la river.
LA SOLUTION
Il n'est pas toujours aussi évident de savoir reconnaître les situations dans lesquelles vous êtes battu et devriez coucher votre main. Cela requiert une certaine expérience.
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8 : Ne pas tenir compte de la position
LE PROBLÈME
Le Hold'em est un jeu de position (voir l'article:http://www.pokergang.biz/strategie-de-base-f20/le-pouvoir-de-la-position-t7037.htm)
Cela vaut également pour vos adversaires.
Scénario 1 : Un joueur suit avec AT en étant UTG («Under The Gun» ce qui veut dire le premier joueur à parler préflop).
AT est loin d'être une mauvaise main et en milieu de parole, sans limpers, vous pourriez même ouvrir le pot avec une relance. En étant UTG elle est toutefois trop faible car 8 joueurs suivent encore, chacun pouvant avoir en main un As accompagné d'un meilleur kicker ou une très forte paire.
Scénario 2 : Vous touchez un tirage couleur sur le flop. Le joueur à votre droite mise, vous relancez, tous les autres joueurs se couchent.
La relance était une erreur car vous vous retrouvez certainement isolé face à un joueur qui possède une main faite, sans disposer d'une cote du pot suffisante pour votre tirage. Avec un tirage couleur, vous ne devriez pas chasser les adversaires (exception : le pot est déjà très gros).
LA SOLUTION
L'un des premiers éléments à prendre en compte avant de prendre une décision est votre position ainsi que celle de vos adversaires. Au Hold'em la position est essentielle. Vous devez donc vous en tenir aux charts et prendre la position au sérieux. La différence entre une bonne et une mauvaise décision se joue parfois à une position près.
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LE PROBLÈME
Beaucoup de novices au Hold'em me racontent ce qui suit : "Mes adversaires jouent avec toutes les cartes possibles. J'ai beau miser et relancer, ils ne se couchent pas, bien au contraire ils suivent jusqu'à la river. Sur la river ils obtiennent soudain la carte dont ils avaient besoin pour me battre. Il est donc préférable de ne pas miser !".
D'un point de vue mathématique c'est clairement une erreur : d'une part, vous faites ainsi cadeau de gains potentiels, et d'autre part vous donnez à vos adversaires la possibilité de voir la carte suivante gratuitement !
LA SOLUTION
Examinons un exemple d'un point de vue mathématique : vous avez AK, votre adversaire 97, le flop est K72. Pour l'instant vous êtes donc en tête. En moyenne, vous gagnez dans plus de 80% des cas.
Si vous pariez maintenant 2 $ et que votre adversaire vous suit, environ 80% des 4 $ placés dans le pot vous reviennent, c'est-à-dire 3,20 $, et seulement 0,80 $ à votre adversaire. Grâce à votre mise vous avez fait un bénéfice de 2,60 $ payé par votre adversaire.
Ces chiffres sont bien sûr des valeurs moyennes. Mais sur le long terme les valeurs réelles tendent exactement vers celles-ci. Chaque call non justifié de la part d'un adversaire vous rapporte de l'argent.
Que se passe-t-il cependant si un adversaire suit de façon justifiée ? Naturellement vous aimeriez qu'il se couche. Mais alors là aucune chance ! Vos adversaires suivent déjà avec trop de mains faibles. Vous ne pourrez pas les amener à coucher des mains légitimes.
Vous réalisez des bénéfices lorsqu'ils suivent avec des mains non légitimes. Ce que vous devez cependant faire à tout prix est de protéger votre main qui est en tête à l'aide de mises et de relances. Arrangez-vous pour qu'il soit aussi coûteux que possible pour votre adversaire de voir les prochaines cartes. Vous minimisez ainsi son bénéfice et maximisez le vôtre.
Que faire quand les mains sont si bonnes qu'elles ne doivent pas être protégées car elles sont de toute façon gagnantes ? On appelle ceci "sous-jouer" sa main (slowplayer). Étant donné qu'aux basses limites vos adversaires suivent trop, il est évident que le slowplay ne rapporte rien. D'abord, vos adversaires suivent de toute façon, ensuite, ils penseront le plus souvent que vous bluffez.
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7 : Ne pas parvenir à lâcher prise
LE PROBLÈME
Certains ont des difficultés à se séparer de leur main même lorsqu'il est évident qu'ils sont battus.
Scénario 1 : Vous avez A 5 au big blind. Le flop est A 4 J. Pas de couleurs ou de quintes possibles. Vous misez, un adversaire suit, un autre relance. Il est alors évident que vous êtes battu. Un calldown (payer sur tous les tours d'enchères) jusqu'à la river serait ici une terrible erreur.
Scénario 2 : Vous avez A A. Le flop est 7 8 9. Un joueur en début de parole mise, un autre suit, et un troisième joueur relance. Il est alors opportun de jeter votre paire d'As. Selon toute probabilité vous êtes déjà battu. Et si vous êtes encore en tête, le danger est grand que ce ne soit plus le cas sur la river.
LA SOLUTION
Il n'est pas toujours aussi évident de savoir reconnaître les situations dans lesquelles vous êtes battu et devriez coucher votre main. Cela requiert une certaine expérience.
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8 : Ne pas tenir compte de la position
LE PROBLÈME
Le Hold'em est un jeu de position (voir l'article:http://www.pokergang.biz/strategie-de-base-f20/le-pouvoir-de-la-position-t7037.htm)
Cela vaut également pour vos adversaires.
Scénario 1 : Un joueur suit avec AT en étant UTG («Under The Gun» ce qui veut dire le premier joueur à parler préflop).
AT est loin d'être une mauvaise main et en milieu de parole, sans limpers, vous pourriez même ouvrir le pot avec une relance. En étant UTG elle est toutefois trop faible car 8 joueurs suivent encore, chacun pouvant avoir en main un As accompagné d'un meilleur kicker ou une très forte paire.
Scénario 2 : Vous touchez un tirage couleur sur le flop. Le joueur à votre droite mise, vous relancez, tous les autres joueurs se couchent.
La relance était une erreur car vous vous retrouvez certainement isolé face à un joueur qui possède une main faite, sans disposer d'une cote du pot suffisante pour votre tirage. Avec un tirage couleur, vous ne devriez pas chasser les adversaires (exception : le pot est déjà très gros).
LA SOLUTION
L'un des premiers éléments à prendre en compte avant de prendre une décision est votre position ainsi que celle de vos adversaires. Au Hold'em la position est essentielle. Vous devez donc vous en tenir aux charts et prendre la position au sérieux. La différence entre une bonne et une mauvaise décision se joue parfois à une position près.
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149 Fixe limite: les 10 erreur a ne pas commettre (4e partie) Ven 9 Juil - 17:29
pseudo55
Légende du Gang
9 : Ne pas tenir compte des adversaires et de leurs actions
LE PROBLÈME
Comme pour la position, certains joueurs sous-estiment la composante dynamique des adversaires et jouent leurs cartes avec entêtement.
Une main n'a aucune valeur absolue. Un brelan ne vaut que tant qu'aucun des adversaires ne montre une couleur ou une quinte. Pour chaque décision, il faut prendre en considération les actions des adversaires, car elles indiquent la force de leurs mains.
Du reste, il ne s'agit pas ici uniquement de quantité mais également de qualité. La relance d'un joueur très passif et timide indique qu'il possède une monster hand (main très forte) tandis que la relance du maniaque de service signifie juste qu'il a deux cartes en main.
LA SOLUTION
Soyez attentifs! ! ! Vous devriez toujours observer ce qui se passe à la table. Avant de prendre une décision, posez-vous les questions suivantes:
- Qu'ont fait les adversaires jusqu'ici ?
- Qu'est-ce que cela peut signifier ?
Si vous n'êtes pas impliqué dans un coup, alors observez vos adversaires en vous concentrant sur les points suivants :
- Jouent-ils loose, à savoir dire jouent-ils beaucoup de mains de départ et suivent-ils de façon non justifiée ?
- Jouent-ils tight, à savoir jouent-ils seulement de bonnes mains de départ et suivent-ils seulement lorsque c'est justifié ?
- Jouent-ils de façon passive ou agressive ?
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10 : Bluffer sans raison
LE PROBLÈME
Le poker sont représenté dans de nombreux films comme un jeu où le bluff est la voie de la réussite. Ceci est faux. Bluffer n'est justifié que lorsqu'il y a de bonnes chances que tous les joueurs se couchent. Le poker n'est pas un concours de bluff. Certains joueurs le voient pourtant ainsi. Dans les cas les plus extrêmes ce sont ces mêmes joueurs dont vous savez tout de suite qu'ils quelque chose quand soudain ils deviennent passifs.
LA SOLUTION
Vous devez vous rendre compte que l'erreur principale de la plupart des joueurs aux limites basses est le call à outrance. C'est pour cette raison que ces joueurs ne peuvent tout simplement pas être bluffés.
Même si cela peut vous paraître bizarre, à quelques rares exceptions prêt, vous ne devriez pas bluffer. Si par exemple vous relancez avec AK, êtes suivi par 4 adversaires, et que le flop est T92, alors vous n'avez quasiment aucune chance d'amener vos adversaires à se coucher avec une simple mise. La seule chose à faire ici est de checker et de voir ce qui se passe.
Au final votre objectif reste d'empocher le maximum d'argent avec vos bonnes mains et non pas de vous battre pour le moindre pot avec vos mains les plus faibles.
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RÉSUMÉ
Tout le monde commet des erreurs. La différence entre un bon et un mauvais joueur, c'est que le bon joueur commet moins d'erreurs. De plus, le bon joueur remet en cause son jeu et ses décisions.
Comme vous l'avez sans doute déjà entendu : ce qui est grave, ce n'est pas de commettre des erreurs, mais de ne pas être capable d'apprendre de ses erreurs.
Commettre des erreurs à vos débuts est tout à fait normal. L'enseignement que vous devez tirer de cette vidéo, c'est qu'un grand nombre d'erreurs peuvent être facilement évitées.
N"hésitez pas a posez vos questions ou de poster vos mains dans les sections adéquat du forum.
LE PROBLÈME
Comme pour la position, certains joueurs sous-estiment la composante dynamique des adversaires et jouent leurs cartes avec entêtement.
Une main n'a aucune valeur absolue. Un brelan ne vaut que tant qu'aucun des adversaires ne montre une couleur ou une quinte. Pour chaque décision, il faut prendre en considération les actions des adversaires, car elles indiquent la force de leurs mains.
Du reste, il ne s'agit pas ici uniquement de quantité mais également de qualité. La relance d'un joueur très passif et timide indique qu'il possède une monster hand (main très forte) tandis que la relance du maniaque de service signifie juste qu'il a deux cartes en main.
LA SOLUTION
Soyez attentifs! ! ! Vous devriez toujours observer ce qui se passe à la table. Avant de prendre une décision, posez-vous les questions suivantes:
- Qu'ont fait les adversaires jusqu'ici ?
- Qu'est-ce que cela peut signifier ?
Si vous n'êtes pas impliqué dans un coup, alors observez vos adversaires en vous concentrant sur les points suivants :
- Jouent-ils loose, à savoir dire jouent-ils beaucoup de mains de départ et suivent-ils de façon non justifiée ?
- Jouent-ils tight, à savoir jouent-ils seulement de bonnes mains de départ et suivent-ils seulement lorsque c'est justifié ?
- Jouent-ils de façon passive ou agressive ?
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10 : Bluffer sans raison
LE PROBLÈME
Le poker sont représenté dans de nombreux films comme un jeu où le bluff est la voie de la réussite. Ceci est faux. Bluffer n'est justifié que lorsqu'il y a de bonnes chances que tous les joueurs se couchent. Le poker n'est pas un concours de bluff. Certains joueurs le voient pourtant ainsi. Dans les cas les plus extrêmes ce sont ces mêmes joueurs dont vous savez tout de suite qu'ils quelque chose quand soudain ils deviennent passifs.
LA SOLUTION
Vous devez vous rendre compte que l'erreur principale de la plupart des joueurs aux limites basses est le call à outrance. C'est pour cette raison que ces joueurs ne peuvent tout simplement pas être bluffés.
Même si cela peut vous paraître bizarre, à quelques rares exceptions prêt, vous ne devriez pas bluffer. Si par exemple vous relancez avec AK, êtes suivi par 4 adversaires, et que le flop est T92, alors vous n'avez quasiment aucune chance d'amener vos adversaires à se coucher avec une simple mise. La seule chose à faire ici est de checker et de voir ce qui se passe.
Au final votre objectif reste d'empocher le maximum d'argent avec vos bonnes mains et non pas de vous battre pour le moindre pot avec vos mains les plus faibles.
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RÉSUMÉ
Tout le monde commet des erreurs. La différence entre un bon et un mauvais joueur, c'est que le bon joueur commet moins d'erreurs. De plus, le bon joueur remet en cause son jeu et ses décisions.
Comme vous l'avez sans doute déjà entendu : ce qui est grave, ce n'est pas de commettre des erreurs, mais de ne pas être capable d'apprendre de ses erreurs.
Commettre des erreurs à vos débuts est tout à fait normal. L'enseignement que vous devez tirer de cette vidéo, c'est qu'un grand nombre d'erreurs peuvent être facilement évitées.
N"hésitez pas a posez vos questions ou de poster vos mains dans les sections adéquat du forum.
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