Selon l’Alsace.fr, seul le poker en ligne bénéficierait complètement de l’ouverture à la concurrence du marché des jeux d’argent en ligne, les paris sportifs pâtissant de l’offre illégale plus attractive. « Il est plus facile de gagner le jackpot à la loterie que sur les marchés cotés des jeux en ligne, très ouverts, très concurrentiels et très taxés », a déclaré Christian Auzanneau, analyste au sein de la filiale investissements du Crédit Mutuel lors d’un séminaire organisé par CM-CIC Securities, qui prédit une concentration du secteur en France. Si le taux élevé des taxes est un problème pour les opérateurs, le taux de retour aux joueurs plus bas que dans d’autres pays européens incite les joueurs à aller vers des sites illégaux. Sites sur lesquels ils peuvent également jouer au casino ou à la loteries. Selon les opérateurs, le marché des jeux en ligne illégaux représenterai entre 15 et 50% du marché des jeux en ligne.
De ce fait , deux opérateurs de jeux en ligne ont demandé un assouplissement de la réglementation des jeux en ligne dans l’Hexagone par voie de presse, précisant que la fiscalité jouait en leur défaveur. Stéphane Courbit, Président du Conseil d’Administration de BetClic Everest Group estime que « la loi française est la pire d’Europe » selon ses déclarations au quotidien Le Figaro. Même son de cloche chez Bwin. « Pas un seul opérateur ne devrait afficher de bénéfices cette année en France », indique Carlo Costanzia, Président de Bwin.fr au Parisien, qui demande un assouplissement de la loi, mais également une ouverture aux « jeux de casinos, de grattage et de loterie », qui sont pour l’instant la chasse gardée des casinos et de la Française des Jeux .
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